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Prisonnier de notre mental et de nos émotions

Attitude dans un groupe

Nous avons Ă©tĂ© conditionnĂ© dĂšs la naissance par notre Ă©ducation, nos parents, nos grands-parents, l’école, le rĂŽle qu’on nous a donnĂ© dans la famille, notre histoire, nos croyances, les mĂ©dias, nos lectures
 Nous faisons les choses soit par peur, soit par amour.

Et si nous nous observions de haut, comme si nous étions un esprit dans un corps ?

DĂ©tachez-vous de vous et regardez comment vous agissez, comment vous rĂ©agissez quand vous rentrez en interaction avec d’autres personnes dans des situations inconfortables. Regardez-vous de l’extĂ©rieur, comme si vous jouiez un rĂŽle.

Beaucoup d’entres nous jouent des rĂŽles : rĂŽle de victime, rĂŽle de bourreau, rĂŽle de chef, rĂŽle de charmeur, rĂŽle de sauveur, rĂŽle du « tout va bien » 

Ces rĂŽles sont des masques pour empĂȘcher de voir ou d’ĂȘtre vu comme nous sommes et de s’accepter tel que nous sommes.

Chacun a ses dĂ©fauts mais surtout ses qualitĂ©s. Si nous acceptions nos dĂ©fauts et nous efforcions de travailler dessus pour en faire peut ĂȘtre des qualitĂ©s ou des forces positives qui sait ? Et renforcer nos qualitĂ©s pour les utiliser Ă  trĂšs bon escient ?

Seulement notre mental a des peurs et des Ă©motions qui nous empĂȘchent d’avancer, de partager, d’accueillir, d’aimer pour certains


Soit nous voulons contrĂŽler. Soit nous avons peur du rejet ou de la trahison ou de l’humiliation ou de l’abandon ou de l’injustice cela dĂ©pend de chacun d’entre nous et du vĂ©cu.

Si nous prenons conscience de nos Ă©tats et acceptons qui nous sommes rĂ©ellement en nous observant objectivement de l’extĂ©rieur, comme un Ă©go menĂ©e par ses Ă©motions et son mental, peut-ĂȘtre qu’un dĂ©tachement pourrait s’opĂ©rer ? Un dĂ©tachement de soi et de son ego. Pour le voir comme une chose qui est en dehors de nous et que nous pouvons amadouer, calmer, rassurer, et lui dire comme si c’était nĂŽtre petit enfant intĂ©rieur
 « Je suis lĂ  pour toi, je vais veiller sur toi maintenant, on se calme
 ! »

Difficile Ă  imaginer ? Difficile Ă  faire ?
C’est une pratique, un entrainement… cela s’apprend !

Les bienfaits de la méditation

Dans les traditions Orientales, la mĂ©ditation est une mĂ©decine du corps et de l’esprit.

Aujourd’hui les scientifiques du monde entier dĂ©montrent les effets positifs de cette pratique sur la santĂ© physique et mentale.

Dans le livre «L’esprit est son propre mĂ©decin » Ă©crit par Jon Kabat-Zinn et Richard Davidson, ils rĂ©sument 25 annĂ©es de recherche sur les effets de la mĂ©ditation sur le corps et l’esprit. Il me sera difficile d’en rĂ©sumer le contenu


Cet ouvrage se base sur des rencontres entre le Dalaï-Lama, Mathieu Ricard et plusieurs scientifiques étrangers. Ce sont plusieurs cessions de leurs dialogues au sein de conférences de Mind and Life.

C’est un institut qui a Ă©tĂ© fondĂ© conjointement en 1987 par le DalaĂŻ-Lama, l’entrepreneur Adam Engle et le chercheur en neurosciences Francisco Valera. Leur ambition : initier entre sciences modernes, les traditions contemplatives vivantes, la philosophie, les humanitĂ©s et les sciences sociales, un dialogue rigoureux et une coopĂ©ration crĂ©ative en matiĂšre de recherche.

Ils dĂ©montrent, par leurs diverses expĂ©riences menĂ©es depuis 20 ans, l’efficacitĂ© des bienfaits  de la mĂ©ditation sur l’organisme humain et sa santĂ© mentale.

Il y a diffĂ©rentes sortes de mĂ©ditations qui conviennent selon la personnalitĂ© de chacun. MĂ©ditations guidĂ©es audio, mĂ©ditations en pleine conscience (concentrĂ© sur quelque chose), mĂ©ditations actives oĂč nous bougeons, nous dansons
 et pleins d’autres encore.

Le but est de permettre au cerveau de se relĂącher, d’arrĂȘter de faire le « petit vĂ©lo », de laisser toutes sortes de pensĂ©es nous parasiter. Comme pour un sportif de haut niveau, il doit faire relĂąche Ă  un moment. Les enfants ont cette capacitĂ© naturelle Ă  relĂącher leur esprit, mais nous les ramenons souvent de ces Ă©tats lĂ  (qui pourtant sont excellent pour le cerveau), en leur demandant d’arrĂȘter de rĂȘvasser
 Et c’est un tort, car ils en ont besoin (nous en avons tous besoin
), pour rester calme serein et en bonne santé ! C’est un besoin physiologique Ă  la base dont nous nous privons.

Cela est prouvĂ© scientifiquement, et devrait ĂȘtre appliquĂ© quotidiennement
 nos vies accĂ©lĂ©rĂ©es ne nous permettent pas de prendre vraiment le temps pour ce genre de considĂ©ration, jusqu’au moment oĂč le corps est malade ou l’esprit fait un « Burn out » et nous rattrape !

Ils existent de bonnes mĂ©ditations, courtes guidĂ©es audio, un peu partout et sur Youtube. Vous avez quelques exemples sur mon site dont je me sers au quotidien mais vous pouvez en trouver d’autres qui vous conviennent. Il faut que la voix de la personne plaise, pour prendre plaisir Ă  l’écouter, ce sera plus facile et agrĂ©able bien sĂ»r


Prendre des cachets ou mettre ses baskets ?

Des chercheurs de l’universitĂ© de Duke aux USA ont rĂ©cemment rĂ©alisĂ© une Ă©tude comparative du traitement de la dĂ©pression par le jogging et par un antidĂ©presseur moderne trĂšs efficace le Zoloft.

AprĂšs quatre mois de traitement, les patients des deux groupes se portaient exactement aussi bien. La prise du mĂ©dicament n’offrait aucun avantage particulier par rapport Ă  la pratique rĂ©guliĂšre de la course Ă  pied. MĂȘme le fait de prendre le mĂ©dicament en plus du jogging n’ajoutait rien.
Par contre, aprĂšs un an, il y avait une diffĂ©rence notable entre les deux types de traitement : plus d’un tiers des patients qui avaient Ă©tĂ© soignĂ©s par le Zoloft avait rechutĂ© ; alors que 92 % de ceux qui avaient Ă©tĂ© soignĂ©s par le jogging se portaient encore parfaitement bien. Il est vrai qu’ils avaient dĂ©cidĂ© d’eux-mĂȘmes de continuer Ă  faire de l’exercice mĂȘme lorsque l’Ă©tude a pris fin.

Une autre Ă©tude de Duke a montrĂ© qu’il n’Ă©tait pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre jeune, ni en bonne santĂ© pour tirer avantage de l’exercice physique. Pour des patients dĂ©primĂ©s ayant entre 50 et 77 ans, le fait d’effectuer 30 minutes de « marche vive », sans courir, 3 fois par semaine, produisait au bout de quatre mois exactement le mĂȘme effet que la prise de l’antidĂ©presseur. La seule diffĂ©rence Ă©tait que l’antidĂ©presseur soulageait les symptĂŽmes un peu plus vite mais pas plus en profondeur…

Non seulement l’exercice physique rĂ©gulier permet de guĂ©rir  d’un Ă©pisode de dĂ©pression, mais il permet probablement aussi de les Ă©viter. L’endorphine, l’hormone du plaisir est sĂ©crĂ©tĂ©e pendant l’exercice physique soutenu.
Il n’est pas nĂ©cessaire de faire beaucoup de sport, 20 minutes 3 fois par semaine, la durĂ©e et la rĂ©gularitĂ© semblent avoir de l’importance, pas la distance, ni l’intensitĂ© de l’effort. Il suffit que l’effort soit soutenu au point oĂč nous puissions encore parler mais pas chanter.

Il faut commencer doucement, pour ne pas se dĂ©goĂ»ter et laisser son corps nous guider. Le but est d’entrer dans l’Ă©tat de flux oĂč il suffit toujours Ă  la limite de ses capacitĂ©s et pas plus.

Si vous détester courir, choisissez un autre sport, mais quelque chose de soutenu,  comme faire du vélo stationnaire devant un film.

Enfin il faut choisir un exercice qui vous amuse, plus l’exercice est ludique plus il facile de s’y tenir.

A vos baskets !

 

Source : « Guérir » de David Servan-Schreiber

Le ventre, ce deuxiĂšme cerveau

Notre ventre contient 200 millions de neurones qui veillent Ă  notre digestion et Ă©changent des informations avec notre tĂȘte. C’est un organe qui a l’intelligence d’un petit chien. Michael Gershon un scientifique de l’universitĂ© de Columbia Ă  New-York l’a prouvĂ©. Nos 2 cerveaux se ressemblent Ă©trangement en physionomie, cerveau et ventre utilisent les mĂȘmes neurotransmetteurs. […]