Notre ventre contient 200 millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre tête. C’est un organe qui a l’intelligence d’un petit chien. Michael Gershon un scientifique de l’université de Columbia à New-York l’a prouvé.

Nos 2 cerveaux se ressemblent étrangement en physionomie, cerveau et ventre utilisent les mêmes neurotransmetteurs. 95 % de la sérotonine (l’hormone du bonheur) est produite dans le ventre, transit par le nerf vague qui l’amène au cerveau.

Le syndrome de « l’intestin irritable » le prouve. Dans ce syndrome, les gens ont mal au ventre sans raison médicale, seul un stress ou événement traumatisant déclenche cette maladie. Et là, la cause, est la communication du nerf vague qui est défaillante (prouvé scientifiquement).

Les études poussent plus loin, dépression et maladie de Parkinson pourraient trouver leur guérison dans le ventre, parce qu’elles commenceraient en périphérie. L’origine de la maladie n’a pas été établie. Nouvellement, une biopsie intestinale peut montrer la présence de la maladie de Parkinson (études réalisées à Nantes).

Nous ressentons clairement que notre cerveau n’est pas le seul maître à bord ! Et pour le cerveau délocaliser le travail de digestion en périphérie est plus efficace, donc c’est un organe qui se débrouille seul, mais qui est intelligent…

Donc que veut-il nous dire quand il montre des signes de souffrances ? Que ça ne va pas ?

Souvent nous ne l’écoutons pas, nous restons sourd à ces appels du pieds… Mais si nous le prenions en considération ? Est ce que cela pourrait nous éviter des désagréments , des déconvenues, des surprises ?

En tout cas, de ce que je peux en dire, c’est qu’étant jeune, je faisais de la compétition d’athlétisme. Et avant les courses… le dossard sur le dos… quoique je mange, je devais faire un tour aux toilettes. J’avais à chaque fois une diarrhée fulgurante ! A chaque fois…
J’avais très peur de la compétition (une peur viscérale), je détestais ça !  Mon ventre me le disait, mais je ne l’écoutais pas. Je faisais  quand même ces compétitions, par loyauté, pour montrer que j’étais forte ! Pleins de raisons très concrètent pour mon mental. Mon être, lui n’aimait pas ça et mon ventre savait me le dire…

Nous faisons tous ça, à un moment ou à un autre. Nous nous forçons à faire des choses que nous n’aimons pas, sans le savoir. Car pour être sociabilisé ou pour plaire à notre famille ou à notre conjoint, nous allons faire des choses que nous n’aurions pas fait sans eux. Par amour ou par peur… Et des fois cela consiste aussi à dépasser nos limites et nous rendent fier de nous !

Alors, il y a donc des choses encodées dans le corps, qui nous mettent des peurs viscérales ? Comme la peur des araignées, alors qu’il n’y en a pas de mortelles en France, et qu’elles sont assez inoffensives. Pourtant, la peur est là et n’a pas d’explications rationnelles. C’est bien qu’il y a autre chose que le ventre nous dis ?

Des encodages de peurs archaïques, ou générationnelles, ou réflexes de Pavlov (conditionnement) ou pourquoi pas karmiques ?